Dieu Pinard

Titre

Dieu Pinard

Auteur

Blondat Max

  • NomBlondat
  • PrénomMax
  • Lieu de naissanceCrain
  • Date de naissance1872
  • Lieu de décèsParis
  • Date de décès1925

Date de création

1917

Domaine

Sculpture

Matière et technique

Plâtre.

Mesures

Hauteur en cm : 215

; Largeur en cm : 113

; Profondeur en cm : 73

Contexte

Originaire de l’Yonne, Max Blondat bénéficie à Paris à la fois d’une formation en art décoratif à l’école Germain Pilon (actuelle école Olivier-de-Serres) et d’une scolarité à l’École des Beaux-Arts où il entre en 1892. Cette double orientation se ressent dans la variété de sa production, qui va des petits objets ornementaux de ses débuts d’un style encore Art nouveau aux imposants monuments aux morts d’intonation classique après 1918. Grand sculpteur de l’enfance, Blondat obtient un immense succès en 1907 avec sa fontaine Jeunesses, dont des versions seront mises en place à travers le monde.
Enrôlé dans la section du camouflage à Châlons-en-Champagne, l’artiste continue de produire pendant la Première Guerre mondiale. Il exécute en 1917 deux sculptures à l’entrée du buffet des permissionnaires établi par la Croix-Rouge américaine à la gare de Châlons. Le Dieu Pinard et L’Amour prennent la forme de termes, soit des gaines surmontées de bustes humains, en l’occurrence des poilus. Alors que L’Amour, connu seulement par la photographie aujourd’hui, figure un angelot chuchotant à l’oreille d’un soldat, Le Dieu Pinard incarne la consommation généreuse du vin, censée profiter au moral des troupes. Fidèle à sa veine pittoresque, Blondat a imaginé une version moderne du dieu antique Bacchus, entouré d’un fût de tonneau et de nombreuses gourdes, des grappes de raisin débordant du casque, l’air ravi sous l’épaisse moustache.
Si l’artiste adopte un ton volontiers comique, il a pris soin d’élaborer son Dieu Pinard à travers deux esquisses, une terre cuite actuellement sur le marché de l’art et un plâtre conservé au musée départemental de l’Oise à Beauvais. Des études pour les termes de Châlons furent exposées au Salon de la Société des Artistes français en 1919.

Musées

Musée des Années 30

Numéro d'inventaire

1985.4.9

Crédits

Domaine public.
Musées de la ville de Boulogne-Billancourt - Photo Philippe Fuzeau

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