Scène de grève aux usines Renault, 30 novembre 1938, contre le traité de Munich

Titre

Scène de grève aux usines Renault, 30 novembre 1938, contre le traité de Munich

Auteur

Taslitzky Boris

  • NomTaslitzky
  • PrénomBoris
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de naissance1911
  • Lieu de décèsParis
  • Date de décès2005

Date de création

1939

Domaine

Peinture

Matière et technique

Huile sur toile.

Mesures

Hauteur en cm : 100

; Largeur en cm : 200

; Profondeur en cm : 3

; Hauteur avec cadre en cm : 111,2

; Largeur avec cadre en cm : 210,5

; Profondeur avec cadre en cm : 4,5

Contexte

Né à Paris dans une famille juive d’origine ukrainienne, Boris Taslitzky est mis en apprentissage chez un architecte en 1924. Il suit ensuite des cours de dessin à Montparnasse durant deux ans puis s’inscrit en 1926 à l’Académie moderne dans le même quartier. Sa formation se poursuit en 1929-1930 aux Beaux-Arts dans l’atelier de Lucien Simon, période aussi marquée par de nombreuses copies au Louvre.
Animé par une profonde conscience sociale et politique, l’artiste adhère en 1935 au Parti communiste français. Taslitzky est témoin et acteur des mouvements sociaux qui agitent le monde ouvrier au cours des années 1930. Scène de grève aux usines Renault, 30 novembre 1938, contre le traité de Munich témoigne d’une vive opposition au texte entérinant l’annexion du territoire tchécoslovaque des Sudètes à l’Allemagne nazie. Taslitzky adopte le format monumental et la puissance formelle de la peinture d’histoire traditionnelle pour traduire l’énergie de la lutte antifasciste à Billancourt.
La production ultérieure de l’artiste reste liée à des évènements tragiques de l’Histoire du XXe siècle. Déporté à Buchenwald en 1944-1945, il témoigne de l’enfer concentrationnaire dans nombre de tableaux et de dessins puis peint dès les années 1950 une série de toiles en faveur des mouvements anticoloniaux.

Musées

Musée des Années 30

Numéro d'inventaire

2002.1.1

Crédits

© Adagp, Paris, 2022
Musées de la ville de Boulogne-Billancourt