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Monument aux morts d'Alger - Le Pavois

Désignation

Monument aux morts d'Alger

Le Pavois

Auteur

Landowski Paul

NomLandowski
PrénomPaul
Lieu de naissanceParis
Date de naissance1875
Lieu de décèsBoulogne-Billancourt
Date de décès1961

Date de création

1922 : Date de début

; 1928 : Date de fin

Domaine

Dessin

Matière et technique

Encre noire sur papier calque

Mesures

Hauteur en cm : 27

Largeur en cm : 21

Contexte

Cette œuvre est une étude pour le monument commandé par la ville d'Alger en 1922 et érigé en 1928. In situ, il mesure 14 mètres de haut sur une largeur de 7 mètres. Les architectes en sont Maurice Gras et Edmond Monestès. Un groupe de trois cavaliers est dressé sur un piédestal rectangulaire orné des bas-reliefs de Charles Bigonet. Au centre Landowski imagine une Victoire ailée à l’antique, entourée de deux cavaliers, un Français et un Spahi. Le groupe, les bras levés, porte un gisant sur un pavois. À l’arrière, les fantassins initialement présents sur le modèle ont été remplacés sur le monument définitif par deux femmes et deux vieillards escortant le cortège. Ce monument rend hommage aux soldats coloniaux.
Après l'indépendance, les 10 000 noms sont effacés. En 1978, le monument est recouvert d’un coffrage de béton sur lequel l’artiste algérien M’hamed Issiakhem sculpte deux mains se libérant de leur chaine. L’œuvre de Landowski tout en étant non visible reste protégée. Cet acte reste néanmoins exceptionnel, les monuments aux morts seront dans la majorité des cas déplacés dans des cimetières chrétiens. Certains seront démontés et rapatriés en France comme le monument de Casablanca à Senlis.